Investissement
Les événements internationaux et vos investissements
Depuis quelques mois, la politique de l’administration Trump en matière de droits douaniers accapare l’actualité. En effet, ces tarifs vont bouleverser l’économie des États-Unis, du Canada et du monde. Les marchés boursiers ont été perturbés par leurs retombées et leur caractère imprévisible – que ces droits soient temporaires, permanents ou négociables.
Il est très normal qu’un investisseur s’inquiète quand des événements qui se produisent au-delà de nos frontières risquent d’influencer le marché et son portefeuille de placements, qu’il s’agisse de surtaxes douanières ou de n’importe quelle crise financière à venir.
Les marchés tendent à récupérer
Au cours des 25 dernières années, nous avons vécu l’éclatement de la bulle technologique de 2001, la crise financière mondiale de 2008 et le krach de la pandémie de COVID-19 de 2020. Le passé n’est certes pas garant de l’avenir, mais il est rassurant de savoir que chacune de ces débâcles a été suivie d’une période de reprise et de croissance, pendant laquelle les grandes bourses ont fracassé des records.
Le piège de croire que « cette fois, c’est différent »
Quand un marché baissier s’éternise, il arrive qu’on se mette à croire que cette fois, c’est différent – que c’est tellement grave, cette fois, que ni l’économie ni les marchés ne s’en remettront. Sir John Templeton, illustre gestionnaire de fonds, a déjà dit que les quatre mots les plus dangereux en matière d’investissement étaient « cette fois, c’est différent », car cette conviction peut donner lieu à de mauvaises décisions financières. Et cela s’avère aussi quand le marché est en hausse et que les optimistes s’imaginent qu’il en sera toujours ainsi.
Si une crise financière – ou une période haussière – vous porte à croire que, cette fois, c’est différent, dites-vous que ce serait une première si le cycle économique déviait de sa trajectoire habituelle faite de haut et de bas.
Pendant une correction ou un effondrement boursier, l’investisseur anxieux qui vend ses placements, ou cesse d’acheter des actions, pourrait passer à côté de gains potentiels. Par contre, ceux qui continuent à investir se porteront acquéreurs d’actions ou d’unités d’action à bon prix, qui pourraient fort bien monter si les marchés devaient atteindre et surpasser leur niveau d’avant la crise – comme ils l’ont toujours fait jusqu’à ce jour.